Habanera
Concerto pour piano en sol majeur
Tzigane, rhapsodie de concert
pour violon et orchestre
Ma mère l’Oye (extraits)
Gymnopédie n° 1
À l’écart de l’académisme ambiant de la fin du XIXe siècle, le jeune Ravel, pionnier de l’avant-garde et caractérisé par une écriture musicale novatrice, essuie de nombreux échecs avant la consécration. Pourtant, de grands maîtres comme Gabriel Fauré ou Camille Saint-Saëns n’ont jamais douté de son génie ! Ma mère l’Oye (1911), inspirée des contes de Charles Perrault, constitue son premier vrai triomphe. On y retrouve bien-sûr l’influence de Chabrier, compositeur français qui l’aura peut-être le plus marqué avec Éric Satie. D’autres sonorités populaires nourrissent son écriture, comme dans sa rhapsodie Tzigane (1924), d’une virtuosité sans précédent. La découverte du jazz, suivie bientôt par sa rencontre avec Gershwin, le fascine au point de marquer ses dernières compositions. C’est particulièrement le cas dans son éclatant Concerto en sol (1932), qui marque le sommet de sa gloire.